Finances locales : des mots soignés, une réalité têtue
Derrière un discours policé sur la rigueur budgétaire et la transition écologique, la majorité oublie une réalité simple : les finances locales se gèrent ici, à Bessancourt, et non dans les formules toutes faites.
Le texte de M. Poulet est soigné
, mais il sonne creux dès qu’on le confronte à la réalité de Bessancourt. Sous des airs d’analyse financière, il se veut docte et rassurant, mais reste totalement hors sol.
M. Poulet se présente en parfait analyste budgétaire, pourtant son incapacité à maîtriser les dépenses municipales a conduit la majorité à recourir systématiquement à l’emprunt pour équilibrer les comptes. Ce choix, loin d’être anodin, reporte le poids du remboursement sur les générations futures.
Dans ce contexte, on s’étonne de voir Mme la Maire décrite comme « parfaitement au fait des enjeux financiers », alors qu’elle fut absente de 2021 à 2023 et n’a jamais eu à gérer ces questions. Ses délégations concernaient la culture, non les finances.
Et quand une décision locale a été prise, comme la suppression de la caution de salle pour nos associations, c’est davantage un aveu d’impuissance qu’un signe de bonne gestion.
À quelques mois des élections, la communication prend le dessus sur les faits. Les Bessancourtois méritent mieux : une gestion sincère, des priorités claires et le courage de dire la vérité sur l’état réel des finances communales.
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