Aller au contenu principal

Retour en image du conseil municipal du 24 juin 2025

 

 

Sur la question de la politique jeunesse à Bessancourt depuis 2001, la réponse apportée par la majorité illustre une triple défaillance : absence de vision stratégique, travestissement des faits et ciblage erroné.

Premièrement, l'absence de stratégie claire est flagrante : aucune orientation pérenne, aucun lieu dédié, aucun programme structurant pour les 16-25 ans n’a été mis en œuvre durablement.

Deuxièmement, dire que la MJC coûtait trop cher est une lecture biaisée. C'est ignorer que les MJC sont des associations loi 1901, largement financées par leur fédération. L’investissement municipal était donc marginal par rapport au service rendu.

Enfin, centrer la réponse sur les 10-14 ans, alors que la question portait précisément sur les 16-25 ans, traduit une incompréhension – ou une volonté d’éluder.

Résultat : depuis plus de vingt ans, Bessancourt est en décalage total avec les attentes de sa jeunesse. Elle ne s’y reconnaît plus, et préfère s’épanouir ailleurs dans le Val d’Oise. Il est temps d’ouvrir un vrai débat sur les besoins, les lieux et les droits des jeunes dans notre commune.



Sur cette question, vous passez totalement sous silence l'enjeu principal : le respect du choix démocratique exprimé par les Bessancourtois.

Lors de la votation citoyenne organisée en 2023, les habitants se sont clairement prononcés pour l’instauration de zones 30 dans plusieurs rues de la commune.

Une fois encore, au lieu d’engager une véritable concertation, vous avez préféré imposer votre propre vision, sans tenir compte de la volonté exprimée.

Ce n’est pas une question de voirie, c’est une question de méthode, de démocratie locale et de respect des citoyens. Ce type de gouvernance autoritaire, centralisée et sourde aux expressions populaires, ne peut qu’éloigner les habitants des décisions publiques.



Sur ce troisième point, relatif à la cartographie des sentes et à leur entretien régulier, la municipalité, fidèle à sa procrastination chronique, n’a rien mis en œuvre de concret.

Tout reste à l’état de promesse non tenue, dans le registre bien connu du « on va faire ».
Pourtant, l’entretien des sentes est un enjeu quotidien de sécurité, d’accessibilité et de cadre de vie pour les habitants.

À force de repousser, de reporter et de renvoyer les responsabilités, rien n’avance. Et ce sont encore les riverains, les piétons et les familles qui en subissent les conséquences.