Retour en images du Conseil Municipal du 12 décembre 2024
Démarche récurrente, la majorité municipale utilise des arguments démagogiques et spécieux pour justifier une gestion catastrophique des ressources humaines. D’ailleurs, sur cette même question des Ressources Humaines, un tract établi par la CGT et mis à disposition des élus, dénonce un contexte social alarmant caractérisé par un déni de dialogue social.
Cette fois encore ajoutant le mépris à l’impéritie de ses services, monsieur le maire décline cette obligation qui lui est faite de créer dans le cadre de son mandat, la commission de contrôle des comptes détaillés des opérations de toute entreprise liées par une convention financière. Consultés sur ce point nos conseils concluent à un manquement de la part de l’Autorité Territoriale. Il est à noter que depuis 2001, la ville de Bessancourt s’est exonérée de cette obligation. Ce n'est pas parce que les entreprises liées à la commune comme indiqué dans le CGCT doivent lui rendre des comptes que cette commission de contrôle obligatoire ne doit pas être créée, mais dès que la commune a plus de 75 000€ de recettes de fonctionnement (R2222-3 du CGCT). Pour reprendre leurs termes, une petite leçon de droit s'impose.
La question de l’illumination des rues de Bessancourt est révélatrice du mode de gouvernance de notre édile : un choix arbitraire et discriminant. Les habitants des quartiers non retenus devront éclairer par leur propre moyen. Ne serait-ce pas là une rupture de notre pacte républicain ? il serait intéressant de regarder si nos élus de la majorité se sont appliqués à eux-mêmes leur recommandation.
La réponse formulée par le maire à cette question dénonçant l’absence de conseillers AGIR POUR BESSANCOURT à un événement transpartisant, rappelle, s’il en était besoin, le peu de considération que ce dernier porte à la représentation municipale, élue démocratiquement ; fusse-t-elle d’opposition. L’organisateur a bon dos pour le cas d’espèce.