MERCI MADAME MARIN
Je souhaiterais, à travers cette brève, saluer le travail de fond d’une bessancourtoise, Agnès MARIN, laquelle, au bout d’un périple exploratoire de 7 mois, a su retranscrire, dans le cadre d’une exposition, l’épopée majeure de l’école sur le territoire de notre commune.
Si l’auteure de cette exposition pouvait, comme toute personne qui se risque à emprunter la voie de la création, nourrir des doutes quant à l’accueil qui serait réservé à ce projet, la mine réjouie et émue des nombreux présents constituait en soi une réponse :
« Votre exposition Madame MARIN est un véritable succès qui m’a replongé tant dans mon enfance que dans le Passé de ma commune. Merci » !
Quant à moi, ce fervent défenseur de l’école républicaine, que je suis, ne boudait pas son bonheur d’apprendre que :
- Le conseil municipal, par souci de justice sociale, vote, en 1843, d’abonder le traitement de l’instituteur en lui versant un supplément de 160 F. Mettant, ainsi, un terme à une pratique qui avait cours jusqu’au milieu du XIXème siècle et qui voyait l’instituteur quêter de porte à porte du bois et du vin.
- Durant la guerre 14-18 l’école de la république organise des collectes d’objets ou de lainages destinées aux soldats.
- Après un siècle de pause, la mixité reprenait, dès 1969, ses aises à l’école de la république.
Merci madame MARIN de nous avoir rappelé, à travers cette exposition, que plus que toute autre institution, l’école de la république porte en elle des germes de Justice sociale, de Solidarité et d’Egalité.
Avant de conclure, je souhaiterais tout de même adresser une mention spéciale à messieurs CHENET et DAUDET, aux AMIS DE BESSANCOURT, au CLUB DE L’AMITIÉ ainsi qu’à madame LE RUYET pour leur implication dans la réalisation de ce projet. Ils rendent compte ensemble qu’à Bessancourt le concept d’entraide et de partage n’est pas un vain mot.