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LE POTEAU DE LA HONTE

Du fait de l’incurie de l’Autorité Territoriale bessancourtoise, ce dimanche 18 août 2019, une personne âgée, cheminant sur le domaine public, a heurté un reste de poteau de signalisation, chutant lourdement sur le coude. Le diagnostic est sans appel : Cette dernière devra subir une opération de son articulation dans les jours qui viennent.

Pour information et répondre aux critiques, qui à ne pas en douter fuseront, nous rappelons que l’article L.2212-2 du Code Général des Collectivités territoriales fait obligation aux maires d’assurer notamment : « la commodité et la sûreté du passage dans les rues, quais, places et voies publiques, ce qui comprend notamment le nettoiement, l’éclairage, l’enlèvement des encombrants ».

Une fois le cadre légal posé, ce malheureux et évitable accident conduit AGIR POUR BESSANCOURT, à l’instar de nombre de nos concitoyens, à interroger cette hiérarchisation des priorités qui privilégie l’affectation de nos impôts à l’acquisition d’une statue, d’un montant de 45 000€, alors que la réfection du domaine public, l’entretien des rues municipales ou encore la mise aux normes des trottoirs restent en grande souffrance. Et pour aller plus loin, il serait, en outre, intéressant de recenser, parmi nos rues cabossées et trouées, le nombre d’entre elles ayant fait l’objet d’une totale rénovation de leur chaussée, en 18 années d’exercice du pouvoir ; Voire de comptabiliser, sur cette période, les trottoirs aménagés pour faciliter la circulation des poussettes ou autres fauteuils roulants…   

En réalité, il s’avère que les choix contestables de notre municipalité, loin de transformer BESSANCOURT en une ville championne de l’inclusion sociale l’ont réduite à n’être, pour les plus fragiles d’entre nous, qu’un vaste espace accidentogène, facteur d’exclusion sociale.  

Aussi, à ces « rageux » qui, pour masquer leur mépris de l’Autre et une vision tronquée de la démocratie, accusent AGIR POUR BESSANCOURT « de jeter le discrédit » sur la mairie, nous disons : « Considérer objectivement les faits. Les faits dénoncés ont-ils une réalité concrète ? En d’autres termes, y a-t-il, ou non, pour le cas d’espèce mise en danger de la vie d’autrui » ?

Telle est l’équation à laquelle vous devez confronter la sagacité de votre esprit.