A LIBERTE D’EXPRESSION EN DANGER A BESSANCOURT
Dans la lignée des grands pourfendeurs de la démocratie, l’actuel maître de Bessancourt, intimide, menace et frappe de sanctions toutes celles et ceux qui osent remettre en question la gestion administrative et politique qu’il applique à sa municipalité.
C’est ainsi, qu’après avoir fait pression, avec succès, sur le président d’une salle privée, l’AEPB, pour qu’une réunion citoyenne de réflexion démocratique, prévue le 24 juin 2019, en direction des bessancourtois, ne se déroule pas en ce lieu, le maire de la ville de Bessancourt récidive le 22 juillet 2019, en adressant à un membre du collectif AGIR POUR BESSANCOURT un courrier comminatoire.
Un courrier dont le contenu spécieux et menaçant prêterait à sourire s’il ne portait pas en lui-même les germes même de tout déni de démocratie et ne constituait pas en soi une atteinte grave à ces deux droits fondamentaux du citoyen que sont :
la Liberté d’expression et la Liberté d’informer.
La Déclaration des droits de l’homme pose le principe de la liberté d’expression dans ses articles 10 et 11 en affirmant que « nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi » (article 10) et que « la libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre à l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi » (article 11).
De même, l’Article 19 de la Déclaration Universelle des droits de l’Homme de 1948, déclare que le droit fondamental à la liberté d’expression englobe la liberté de «chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit ».
Mais, battant en brèche ces principes, clefs de voûte de notre pacte civilisationnel, le maire de la ville de Bessancourt menace de poursuites judiciaires AGIR POUR BESSANCOURT. Faisant fi de ces valeurs démocratiques qui font la grandeur de la France d’aujourd’hui, ce dernier reproche à Ses empêcheurs de tourner en rond d’avoir révélé aux bessancourtois :
Un système au sein duquel se confondent favoritisme, conflits d’intérêts voire prise illégale d’intérêt ;
Une politique locale partisane fondée sur le mépris des Sans ; notamment des sans-emplois voire des personnes-âgées ;
L’incurie voire l’inhumanité de l’Autorité Territoriale notamment dans le reclassement des agents de la fonction publique devenus physiquement inaptes ;
Les prébendes dont bénéficient les proches de certains élus notamment dans l’attribution de logements ;
L’arbitraire à l’œuvre dans l’attribution des aides financières municipales.
Tant d’éléments qui dénotent d’un exercice vicié de la démocratie.
A monsieur le maire qui dénonce « des propos violents sur les services de la mairie », AGIR POUR BESSANCOURT s’en défend et répond, ici et maintenant, que c’est une pratique inadaptée du pouvoir qui est mis en cause dans ses accusations ; et non les services municipaux en tant que tels…
Si un doute subsiste là-dessus, les éléments sur lesquels nous nous fondons pour développer notre argumentaire et démasquer une tartufferie politique seront bientôt disponibles en ligne.
Ironie de l’histoire, c’est avec nos impôts que les mis en causes, entendent se pourvoir devant les tribunaux.
Mais nous pouvons ENSEMBLE changer la règle du jeu!
A bon entendeur salut !!