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EST IL ÉCOLOGISTE OU PAS ? EST-IL DE GAUCHE OU NON?

Dans un communiqué publié sur la page Facebook de son groupe, l’actuel maire de la ville de Bessancourt voulant justifier ces errements politiques successifs, qui l’ont conduit à osciller d’Europe Écologie Les Verts à La République En Marche, soutenait crânement, « je suis écologiste depuis toujours… je suis un homme de gauche ».
Soucieux de mettre en relation la forme grammaticale du mot écologiste, et la signification qui s’y rapporte, je me suis attaché, au delà des postures politiciennes, à comprendre ce qu’était vraiment un écologiste.
Une définition a retenu toute mon attention; celle d’Aldo Leopold, un forestier américain, lequel conçoit l’écologiste comme quelqu’un qui a conscience, humblement, qu’à chaque coup de cognée, il inscrit sa signature sur la face de la terre. »
Le ton est donné : Prise de conscience, humilité et responsabilité vis à vis des générations à venir.
A l’éclairage de cette définition, serait-il alors juste de considérer qu’un maire, qui en 19 ans de mandatures n’a pas cherché à réduire l’empreinte carbone des bâtiments publics de sa ville voire exploré un mode d’éclairage public plus vertueux, est un maire écologiste ? Ou encore, serait-il exact de qualifier d’écologiste, un maire qui au lieu de valoriser, au bénéfice des générations futures, ces deux écosystèmes que sont la plaine de PIERRELAYE et le massif forestier de Montmorency, y a laissé pulluler les dépôts sauvages et livré les parcelles de cette terre nourricière aux promoteurs immobiliers, renforçant par cela même la spéculation foncière sur le territoire de la commune ; hypothéquant durablement notre cadre vie.

Que dire de la disparition méthodique des espaces verts dans le centre bourg de Bessancourt ou au sein de ses quartiers ? Est-ce la marque d’une pensée écologiste respectueuse de l’héritage que nous avons reçu et devrons léguer à nos enfants?
Je ne saurai dire.

 

Je constate simplement que la terre, notre foyer brûle et qu’une conception étriquée de l’administration de ses ressources n’est pas étrangère à ce désastre.

 

Et enfin, en ce qui concerne ce qualificatif de «gauche» dont ce «macroniste» de la première heure se pare, je n’en débattrai pas. Sûrement, parce que ne l’ayant pas suffisamment rencontré dans les rues de Besssancourt lors de ses deux derniers mandats, je ne saurai développer sur son goût pour le peuple, la populace, les petites gens; pour les « SANS », ce creuset au sein duquel la gauche forge ses revendications sociales.

 

De plus, ne l’ayant pas non plus croisé sur ces lieux de résistance qu’arpentent une France rétive et révolutionnaire, en lutte pour le maintien de ses droits, je ne saurai clairement dire si notre maire est de Gauche.

 

Lui qui est passé maître dans l’art de la confusion saura encore une fois nous surprendre.